mercredi 16 décembre 2015

Entretien avec Brahim Fritah


10 décembre. Les Petits passeurs de culture du collège, 6èmes et ULIS, ont rencontré le réalisateur du film Chroniques d'une cour de récré.
Brahim FRITAH était pendant cette semaine en résidence d'artiste à l'auditorium Cziffra. Il réalise en ce moment un court-métrage intitulé Wouhaaa! Le but de sa résidence est de créer la bande sonore du film. Puisque cette production est à venir, c'est le long métrage Chroniques d'une cour de récré que les élèves ont pu voir en classe. Puis ils ont répondu à un questionnaire sur le film et ont préparé la rencontre avec le réalisateur en rédigeant des questions, sur son parcours et son travail. Ci-dessous, une partie de l'interview.




La bande-annonce du film :

vendredi 11 décembre 2015

Interview de Julien Caron

Jeudi 26 novembre, les Petits passeurs de culture ont rencontré Julien CARON, le directeur du Festival de musique de La Chaise-Dieu.
La semaine précédente, ils avaient préparé avec soin des questions à lui soumettre. L'entretien, qui a duré une quarantaine de minutes, a porté sur le rôle du directeur, la place des bénévoles, la façon dont la programmation est élaborée, l'histoire et les évolutions du Festival. Le montage ci-dessous en reprend les principaux thèmes.

vendredi 27 novembre 2015

Classe découverte avec les Percussions claviers de Lyon

Mardi 10 novembre, les élèves de 6ème et la section Ulis ont assisté à un concert des Percussions claviers de Lyon.

Cette sortie a été préparée, la veille du spectacle, avec l'aide de l'un des membres de la formation, Mme Aubelle .
L'Éveil de la Haute-Loire s'est fait l'écho de cette opération de sensibilisation.



Images de Guilhem VICARD, photographe.

jeudi 19 novembre 2015

À la Comédie de Saint-Etienne

Les élèves d'ULIS et de 6ème du collège Henri Pourrat de La Chaise-Dieu sont allés à la Comédie de Saint-Étienne le mardi 3 novembre 2015. Dans le cadre du projet « Les petits passeurs de culture» en lien avec l'Auditorium de la Chaise-Dieu, les collégiens ont pu assister à la représentation de la pièce de théâtre « La jeune fille, le diable et le moulin » d'après le conte des frères Grimm et mise en scène par Olivier Py. Voici un compte-rendu de leur journée.

L'arrivée au théâtre
A 11h30, nous avons été accueillis par Marie qui nous a fait visiter la Comédie de Saint-Étienne.

L'histoire et la présentation de la Comédie de Saint-Etienne
Tout d'abord, elle nous a présenté l'historique de ce lieu. C'est Jean Dasté qui a créé la Comédie de Saint-
Étienne, après la Seconde Guerre Mondiale. Dans les années 70, le théâtre s'agrandit avec une deuxième salle appelée «L'Usine». Aujourd'hui, la Comédie de Saint-Étienne est reconnue au plan national, elle fait partie des trente-cinq Centres Dramatiques Nationaux. Pour cela, elle a trois missions importantes : créer des spectacles, faire venir le plus grand nombre de spectateurs et organiser des actions culturelles.

Une cinquantaine de personnes travaille à la Comédie de Saint-Étienne. Ces personnes exercent des métiers très variés comme ceux de comédien, metteur en scène, technicien, costumier, décorateur, scénographe, secrétaire, comptable, chargé de communication… De plus, l'École nationale de la Comédie de Saint-Étienne accueille dix élèves et les forme au métier de comédien pendant trois ans.

Nous avons été émerveillés pas les coulisses de ce théâtre que nous avons visitées.
Sur la scène, nous avons pu imaginer les sensations des comédiens face aux 720 spectateurs de la salle, le travail des régisseurs du son ou de la lumière, des décorateurs qui installent les projecteurs ou les décors grâce aux perches actionnées par les guindes en équilibre sur des passerelles.

Ensuite, nous avons visité le Foyer des comédiens : grâce aux retours du son et de l'image, ces derniers peuvent savoir à quel moment ils doivent entrer sur scène.

Dans les loges, les acteurs se préparent avant le spectacle et se mettent dans la peau du personnage. Nous avons aussi découvert la fosse à orchestre : grâce à cet ingénieux système, les sièges des spectateurs des premiers rangs et le plancher peuvent être enlevés, ce qui laisse la place à l'orchestre ou permet d'agrandir la scène.

Enfin, nous avons visité « L'Usine » : c'est une ancienne usine où l'on fabriquait des clés, qui a gardé son aspect authentique et qui a été transformée en une salle de spectacle de 120 places visant à proposer des spectacles plus intimistes.

La visite du théâtre
Et le meilleur pour la fin, la salle de spectacle Jean Dasté ! Les 720 spectateurs sont installés confortablement dans les sièges du parterre. Cette immense salle peut être réduite grâce à des pendillons, des grands rideaux noirs.

C'est dans cette belle salle que nous nous sommes installés pour assister à la représentation de la pièce « La jeune fille, le diable et le moulin ». Les quatre comédiens nous ont emportés dans le tourbillon de la pièce et nous ont fait passer un très bon moment. Nous les avons remerciés avec un tonnerre d'applaudissements bien mérités.
La jeune fille, le Diable et le moulin d'Olivier PY

Après la pièce, les comédiens sont revenus sur scène et ont répondu à nos questions. Ce moment de partage très intéressant a été bien apprécié par tous.
Le "bord de scène" : échange avec les comédiens

C'est à la tombée de la nuit que nous sommes rentrés à la Chaise-Dieu, enchantés de notre journée et les yeux remplis d'étoiles suite à toutes ces belles découvertes ! Nous tenons à remercier la Communauté de Communes du Plateau de la Chaise-Dieu et le Conseil Départemental sans qui cette belle journée n'aurait pas eu lieu. 


Résumé du conte des frères Grimm La jeune fille sans mains par les élèves de 6ème :


Il était une fois un pauvre meunier. Le diable lui propose un marché : s'il lui donne ce qu'il y a derrière son moulin, il deviendra riche. Le pauvre homme accepte sans se doute que derrière le moulin se trouve sa fille.
Trois ans passent. Quand le Diable vient la chercher, la jeune fille est si propre qu'il ne peut l'approcher. Il exige qu'elle ne se lave plus. Mais elle pleure tant que ses larmes rendent ses mains parfaitement propres et le Diable ne peut la saisir. Il ordonne alors qu'on lui coupe les mains. Mais elle pleure tellement sur ses moignons que le Diable renonce.
La jeune fille quitte alors la vie qu'elle avait connue. Elle meurt de faim quand un ange lui fait manger une poire dans le verger d'un roi. Le lendemain, elle revient. Le roi en la voyant, décide de l'épouser et lui fait faire des mains en argent.
Quelque temps plus tard, le roi part à la guerre. Elle donne naissance à un bel enfant. La mère du roi envoie un message à son fils, lui annonçant la bonne nouvelle. Mais voilà que le Diable endort le messager et change la lettre, disant qu'il faut tuer la reine et son fils, et garder sa langue et ses yeux comme preuve. La vieille mère, horrifiée, sacrifie une biche à leur place et dit à la jeune reine de partir avec son enfant. Le roi les cherche sept années. Quand il les retrouve enfin, les mains de la reine ont repoussé. Le roi et la reine reviennent auprès de la vieille mère et se marient une seconde fois.

Une version du conte au format Pdf.

Extrait de la pièce La jeune fille, le Diable et le moulin, adaptée du conte

 

jeudi 12 novembre 2015

Remue-méninges : le festival de La Chaise-Dieu

Les élèves de 6ème ont exprimé ce que représentait, à leurs yeux, le festival de La Chaise-Dieu. Cette carte est le résultat visuel de leur remue-méninges (cliquer pour agrandir).

La carte a été réalisée grâce à Framindmap, un service libre et sans inscription proposé par l'association Framasoft.

Auditorium Cziffra

Jeudi 1er octobre, les élèves ont été très chaleureusement accueillis à l'auditorium Cziffra de La Chaise-Dieu par Claire Monteillard, chargée de mission culture de la Communauté de communes du plateau casadéen.
Après leur avoir présenté la vie et l’œ'œuvre de György Cziffra, musicien internationalement connu à l'origine de la fondation du festival de musique de La Chaise-Dieu, à partir d'un extrait du spectacle de Pascal Amoyel, Le pianiste aux 50 doigts, Claire Monteillard leur a donné plusieurs informations sur cette salle de l'auditorium, particulièrement agréable, qui a ouvert ses portes en août 2010, et dont l'acoustique a surtout été conçue pour des interprétations musicales non-sonorisées. Les élèves ont pu ensuite bénéficier d'un avant-goût des spectacles à venir  lors de la prochaine saison culturelle grâce au visionnage de plusieurs extraits qui leur ont laissé apprécier l'intérêt et la diversité d'une programmation qu'ils auront tout le loisir de découvrir plus en détail tout au long de l'année puisqu'ils disposent d'un accès gratuit à l'ensemble des spectacles et d'un tarif réduit pour les membres de leur famille !

Histoire de La Chaise-Dieu

Cette frise chronologique a été réalisée à partir des recherches effectuées par les élèves de 6ème. Ces derniers ont choisi les événements qui leur paraissaient les plus significatifs de l'histoire de La Chaise-Dieu.

TimelineJS est un service en ligne open source fourni par la Northwestern University, Illinois.

samedi 3 octobre 2015

Visite de l'abbatiale - 10 septembre


Le jeudi 10 septembre 2015, les élèves ont eu la chance d'assister à une visite guidée de l'abbatiale de La Chaise-Dieu proposée par Jacques Bellut, auteur d'un ouvrage de référence sur l'abbaye casadéenne1.


La visite a commencé sur les marches de l'abbatiale. Les grandes lignes de l'histoire de l'édifice ont pu être ainsi brièvement exposées : l'arrivée de Robert de Turlande en quête de solitude en 1043, l'augmentation très rapide du nombre de moines s'élevant à plus de trois cents à la mort de saint Robert, la reconstruction de l'église présente à l'origine ordonnée par le pape Clément VI achevée en 1378, les années florissantes et l'expansion de la congrégation en France mais aussi en Europe, les périodes mouvementées des guerres de religion et de la Révolution, et enfin, l'église devenue paroissiale au début du XIXe siècle, avec la présence depuis une trentaine d'années des Frères de Saint-Jean. Le style gothique, particulièrement austère, mais très majestueux de l'édifice, laisse à l'évidence une forte impression, et c'est avec une certaine timidité que les élèves ont franchi son portail2.



Après avoir jeté un rapide coup d’œil admiratif à l'intérieur de l'abbatiale et à son magnifique jubé, les élèves ont tout de suite été invités à se retourner pour contempler un des plus beaux orgues de France. Il est essentiellement l’œuvre de Marin Carouge, facteur d'orgue parisien, et fut achevé en 1727. En plus de sa quarantaine de jeux répartis sur quatre claviers et un pédalier, ses milliers de tuyaux dont la plupart ne sont pas visibles, on mentionnera la finesse des sculptures des buffets de ce merveilleux instrument. Après une restauration opérée par Michel Garnier entre 1990 et 1995, l'orgue a retrouvé tout son éclat d'origine et réjouit l'oreille des auditeurs lors de la messe dominicale, du festival de musique, ou encore de concerts organisés durant la période estivale.







Les moines bénédictins de La Chaise-Dieu consacraient de nombreuses heures à la prière communautaire. Les offices divins rythmaient la journée et alternaient avec les temps de travail et de repos. Les moines de toutes les abbayes ou prieurés dispersés à travers l'Europe se réunissaient une fois par an pour le chapitre général de la congrégation, ce qui explique en partie le nombre considérable de stalles que l'on trouve de part et d'autre de la nef3. Au milieu de celle-ci, se dresse le tombeau, ou plus exactement le gisant4, du pape Clément VI (1291-1352). Cet ancien moine de La Chaise-Dieu fut élu pape en 1342 et voulut être inhumé dans l'abbatiale casadéenne afin que ses frères puissent l'entourer de leurs prières après sa mort. Cela conduisit Clément VI à entreprendre de vastes travaux de reconstruction qui sont à l'origine de l'édifice actuel.


La visite s'est terminée avec une présentation très instructive de la célèbre danse macabre. Elle représente vingt-quatre personnages vivants entourés de squelettes qui dansent et s'amusent. Trois panneaux représentent respectivement les puissants (voir la photographie ci-dessus), les bourgeois et le peuple. Bien que réalisée en 1450, elle se trouve dans un bon état de conservation, grâce notamment à un procédé de peinture à frais sur enduit. L’œuvre souligne surtout la vanité des distinctions sociales ainsi que l'égalité de tous face à la mort. En traversant le chœur5, avant de gagner la sortie par le chevet6, les élèves ont été salués par les frères de la Communauté Saint-Jean qui s'apprêtaient à chanter l'office, signe visible de la dimension spirituelle toujours actuelle du lieu.


1 BELLUT Jacques, L'abbaye de La Chaise-Dieu, mille ans de présence religieuse, Decitre. Disponible au CDI du collège.
2 Entrée monumentale d'un édifice religieux intégré dans la façade.
3 Partie d'une église dont la forme générale rappelle la coque d'un bateau renversé.
4 Statue funéraire représentant un personnage mort, couché.
5 Partie de l'église située en tête de la nef.
6 Partie de l'église située en tête de la nef, au-delà du sanctuaire cette fois.

vendredi 2 octobre 2015

La Chaise-Dieu loves Wikipedia

Les élèves de sixième, dans le cadre de leur parcours culturel, ont participé au concours Wiki loves monuments. Cette opération est organisée chaque année en septembre par la Wikimedia foundation, à l'époque des Journées du patrimoine.  Elle vise à créer une base d'images librement réutilisables de tous les monuments classés historiques.

Les élèves ont comblé des lacunes qui concernent le patrimoine culturel local. Ils ont appris à comprendre l'esprit de partage qui anime les participants à Wikipédia.

Leurs images peuvent être vues en taille originale sur Wiki Commons. Elles sont disponibles aux termes de la licence Creative Commons 4.0 BY-SA (attribution obligatoire et partage sous les mêmes conditions).
Il suffit de cliquer sur les miniatures ci-dessous.


Sembadel-gareSembadel-bourgChâteau de Folgoux
Église de MalvièresCroix du BancillonÉglise de Malvières
Maison rue des casernesMaison rue des casernesCroix devant l'abbatiale